La formation de kinésithérapeute est un parcours d’étude qui demande beaucoup de connaissances techniques mais aussi énormément de compétences pratiques. Le kiné doit savoir cerner les pathologies et trouver les solutions adéquates. Et oui, c’est le kiné qui accompagne ses patients à la fois dans la prévention mais aussi dans le cadre de la rééducation pour l’amélioration de leur mobilité et de leurs capacités fonctionnelles, qu’elles soient restreintes ou altérées à cause d’un traumatisme, d’un handicap, d’un accident ou d’une opération.
Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour être kiné selon le pays où vous souhaitez faire vos études. Dans cet article nous parlerons plus en détails de la formation de kiné en Allemagne et aborderons notamment les stages pratiques et les spécialisations du métier.
Les études en masso-kinésithérapie permettent d’acquérir l’ensemble des compétences et des connaissances, grâce à un parcours alliant cours théorique et pratique, ainsi que de nombreux stages en immersion. La multitude de stages et d’expériences professionnelles permet aux futurs kinés d’envisager leurs spécialisations après leurs études. Alors, quelles sont les spécialisations possibles quand on est kiné et en quoi consistent les stages pratiques de la formation ? Notre article répond à toutes vos questions…
Les stages pratiques en formation de kiné
L’importance des stages en milieu professionnel
Le programme est organisé autour de cours théoriques mais aussi de mise en pratique. Vos compétences acquises en cours seront validées lors des divers stages. Il s’agit d’une immersion en milieu professionnel offrant l’opportunité de vivre une expérience enrichissante et de gagner en aisance en milieu pro.
Vous aurez 40 semaines de stage réparties en six modules, sur les trois années de la formation de kiné en Allemagne. Puisque la kinésithérapie comprend des domaines assez variés, ce programme permet à tous les étudiants de trouver leur voie ainsi que leur spécialisation et enfin la patientèle qui leur convient le mieux. Cela se déroulera comme suit :
- La première année, vous aurez à effectuer des stages en orthopédie et en chirurgie ;
- La deuxième année, vous aurez à effectuer des stages en médecine interne et en gynécologie ;
- La troisième année, vous aurez à effectuer des stages en neurologie ainsi qu’en pédiatrie.
L’ordre des thématiques n’est pas établi au hasard et correspond aux enseignements théoriques préalablement délivrés. Les stages vous permettront d’approfondir la pratique et de valider vos compétences sur le terrain. C’est également ce qui vous permettra de savoir vers quelle(s) spécialisation(s) vous aurez envie de vous tourner.
Chaque expérience en milieu professionnel fait l’objet d’un rapport de stage (compte-rendu de l’expérience acquise et des missions réalisées). Celui-ci est encadré par un référent de stage qui accompagnera l’élève pendant son immersion.
Lisa, Zoé et Valentine témoignent sur les bénéfices des stages en études de kiné.
On laisse nos 3 étudiantes vous raconter leur expérience, le déroulement et les objectifs des stages pratiques durant la formation kiné à l’école de la PSO 😊
La qualité des stages et l’accompagnement prodigué par les enseignants et les référents sont primordiaux dans le parcours étudiant. C’est une formidable expérience qui permettra aux diplômés kiné d’aborder avec plus d’aisance leurs embauches et débuts professionnels. 🦸
Les différentes spécialisations de kiné
Les 10 spécialisations kinés les plus courantes
Il n’existe pas de spécialisation officielle à proprement parler en études de kiné. Les kinésithérapeutes spécialistes de la main, du sport, de la kiné respiratoire, en neurologie, en gériatrie etc. y sont parvenus grâce à deux choses : leur expérience professionnelle et la formation continue.
Aussi, sachez qu’une fois diplômé en masso-kinésithérapie, vous avez la possibilité d’acquérir une double casquette en vous formant au métier d’ostéopathe.
Cependant, on compte bon nombre de spécialités possibles liées au métier de kiné. Les kinésithérapeutes partagent une mission commune de restaurer et préserver le mouvement, la force musculaire mais aussi l’amplitude articulaire des personnes de 0 à 99 ans mais ils peuvent également décider de se spécialiser dans d’autres domaines dont les principaux sont les suivants :
- La kinésithérapie cardio-vasculaire : rééducation cardiaque après une opération du coeur, un infarctus ou autre accident cardiaque.
- La kinésithérapie respiratoire : pour améliorer la fonction respiratoire en facilitant l’expectoration et en diminuant l’encombrement bronchique
- La kiné vestibulaire : rééquilibrage de l’équilibre, soulager et faire diminuer les vertiges
- La gériatrie : maintien de l’autonomie des personnes âgées
- La pédiatrie : soigner les pathologies des nourrissons et de l’enfant
- La neurologie : améliorer l’indépendance d’un patient atteint de troubles du système nerveux
- La kiné du sport
- La post-chirurgie : rééducation après opération chirurgicale
- La kiné maxillo-faciale : gestion des troubles des articulations de la mâchoire, bouche, crâne et cou.
- L’accompagnement post-cancer.
La formation continue des kinésithérapeutes
En tant que kinésithérapeute, vous avez l’obligation de formation continue ! Depuis 2013, le DPC (Développement Professionnel Continu) est un plan de formation réglementé et obligatoire réservé à tous les professionnels de la santé dont les kinés. Il s’agit de vous mettre à jour sur les nouvelles pratiques, d’entretenir vos connaissances mais aussi de vous spécialiser davantage sur une thématique ou bien de faire évoluer votre métier par de nouvelles spécialisations.
Tous les 3 ans d’activité, vous devrez attester avoir suivi les formations nécessaires à votre pratique et être ainsi capable de gérer les risques professionnels. Pour cela, il vous faudra créer un compte personnel et faire valider votre formation via www mondpc.fr.
En pratique, vous pourrez accéder à toutes les formations reconnues pour le métier de kinésithérapeute via l’Agence nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC).
L’agence est financée par l’assurance maladie, ainsi, elle peut rémunérer les formations afin que le kiné puisse fermer son cabinet pour se former.
La formation en elle-même peut être financée via les Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (FIF-PL). Dans le cas où vous êtes en libéral et avez cotisé à la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP). Pour en savoir plus sur les critères de prise en charge : www.fifpl.fr
Les spécialisations dépendent de l’intérêt du kiné mais aussi, bien souvent, des besoins et attentes de sa patientèle qu’il souhaite aider au mieux. Difficile de s’ennuyer avec un métier aussi évolutif !
Laissez-vous le temps de découvrir ce que vous souhaitez réellement faire et ce vers quoi vous voulez vraiment vous orienter grâce aux stages, à vos expériences professionnelles, votre patientèle et à la formation continue. Vous construirez et renforcerez votre projet professionnel au fur et à mesure de l’avancement de votre parcours.
N’hésitez pas à nous laisser un commentaire et à nous préciser vos questions complémentaires 😉